Depuis 2010, date de la création de la journée européenne de lutte contre l'obésité, plusieurs journées (nationales, européennes, ...)
traitant de l'obésité coexistaient. A partir de 2020, bonne nouvelle, les forces se sont unies et il y a désormais UNE journée mondiale de l'obésité.
En 2022, la Journée mondiale unifiée contre l’obésité (World Obesity Day) se déroule le vendredi 4 mars.
Cette mobilisation apporte une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain partout sur la planète.
Mobilisée, la Ligue contre l’obésité (LCO), association qui fédère 70 associations et réunit 9 000 membres, multiplie les événements en France.
L’obésité est définie habituellement comme un excès important de poids par augmentation de la masse graisseuse d'un individu.
Selon l'OMS, on peut définir l'obésité d'une personne en fonction de son IMC (indice de masse corporelle)
en divisant son poids (exprimé en kg) par sa taille au carré (exprimée en m²).
A titre d'exemple, une personne mesurant 1,80 m et pesant 78 kg aura un IMC de 24.07
Même si l'IMC nécessite d'être ensuite apprécié suivant le sexe et l'âge de l'individu, on pourra tout de même utiliser la grille d'auto-évaluation suivante:
maigre IMC < 18.5
normal IMC entre 18.5 et 25
en surpoids IMC entre 25 et 30
obèse IMC > 30
Des moyens de lutte:
Les 192 états membres de l'organisation ont adopté, en 2013, une résolution visant à lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles
et faire reculer le nombre de décès causés par l’obésité.
Parmi les mesures concrètes proposées, on retrouve l'amélioration de l'étiquetage dit "nutritionnel" sur les aliments issus de l'industrie alimentaire,
la diminution de la teneur en sucres dans les boissons non alcoolisées, la réduction drastique des teneurs en sel dans les plats préparés
et l'abandon des acides gras utilisés dans l’industrie agroalimentaire.
On évoque aussi la création d'une taxe spéciale sur les produits jugés néfastes pour la santé... et
c'est là que le bât blesse car l’alliance internationale des produits alimentaires et des boissons, qui regroupe les multinationales de l'agro-alimentaire
(Coca, Pepsi, Mac-Do, Nestlé, ...) ne veut pas en entendre parler. Le bras de fer risque d'être plutôt âpre...