Deux influenceurs ont reçu des menaces de mort après la publication, mercredi soir, de vidéos où ils dansent dans une église.

Deux influenceurs ont reçu des menaces de mort après la publication, mercredi soir, de vidéos où ils dansent et miment une fellation dans une église.

Mis au courant, le diocèse de la capitale a demandé la suppression des vidéos dans les 24 heures et se réserve le droit «d’explorer toutes les possibilités judiciaires permettant de faire cesser l’atteinte aux droits (de la paroisse)» car les lieux ont été filmés «sans autorisation».

Benjamin Medig a confié qu’il ne regrettait pas sa vidéo et qu’il refusait de la supprimer : «Ce que j’ai voulu dire, c’est que je ne cautionne pas ce que fait l’Église : son homophobie, le fait que le mariage homosexuel ne soit pas accepté», a-t-il confié au Parisien, précisant qu’il était «un peu alcoolisé» lors de la séquence.

Hier soir, dans TPMP, le jeune homme a expliqué qu'il était "sous substances" avec son ami quand il a réalisé la vidéo et a indiqué que "sa vidéo était un message contre l'Eglise et la difficulté d'être accepté comme homosexuel". "C'est un petit singe savant qui récite sa leçon que lui a apprise son avocat pour tenter de se justifier" lui a lancé la chroniqueuse Danielle Moreau.

De son côté, le garçon a refusé de présenter des excuses alors qu'une vidéo de sa mère en larmes lui demandant d'arrêter a été diffusée