La secrétaire d'État Nathalie Elimas, qui fait l'objet d'une enquête administrative sur le fonctionnement de son cabinet après des accusations de « harcèlement » moral, quitte le gouvernement, a annoncé l'Élysée samedi : « Sur la proposition du Premier ministre, le président de la République a mis fin, sur leur demande, aux fonctions de » Nathalie Elimas, ainsi que de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, dont le départ était prévu pour rejoindre le Conseil constitutionnel.
Nathalie Elimas faisait l'objet d'une enquête administrative. Plusieurs de ces sources ont précisé qu'elle se voyait reprocher des faits de « harcèlement » voire de « maltraitance » sur des collaborateurs. Toutes ont préféré garder l'anonymat. Sollicité, le ministère de l'Éducation nationale avait confirmé qu'une enquête administrative était en cours «sur le fonctionnement ressources humaines du cabinet de Nathalie Elimas».
« Parfois, dans la collaboration, ça dysfonctionne, il est possible qu'on mette un terme à une collaboration. C'est ça, et rien de plus. Tout s'est bien passé dans la bienveillance », avait-elle assuré quand les faits avaient été révélés. « Tous les membres de mon cabinet ont été entendus, (...) les secrétaires, les chauffeurs, les conseillers, la ministre », a-t-elle dit, précisant qu'un rapport serait rendu « dans quelques semaines ». « Ce rapport n'a pas vocation à être rendu public. Moi, cela ne me dérangerait pas de le rendre public, je suis assez sereine ».