Gabriel Attal s'exprime à l'issue du Conseil des ministres, et indique que "la situation est critique. Plus d'une personne sur 200 est contaminée chaque semaine. "Ce sont des records et des signaux évidemment inquiétants."
D'autant que "l'épidémie risque de repartir en trombe sous l'effet du variant Omicron."
"Nous ne savons pas encore quelle est la dangerosité du variant Omicron", a-t-il ajouté.
"20% des cas détectés en France sont liés au variant Omicron, c'est une part qui doublera dans les 2 à 3 jours qui viennent. Il devient progressivement majoritaire, notamment en Ile-de-France, à Paris, et bientôt au niveau national".
Avant d'appeler "à la plus grande prudence" à l'approche des fêtes. "Au moindre doute, testez-vous!", a-t-il exhorté.
"Vu l'urgence et la gravité du moment, nous n'avons pas un instant à perdre pour vacciner (...) nous ne pouvons plus nous permettre de prendre le moindre risque avec des personnes qui n'ont pas fait le choix de la protection (...) nous assumons le pass vaccinal."
"Aujourd'hui, les non vaccinés représentent moins de 10% de la population, mais plus de la moitié des malades à l'hôpital", a indique le porte-parole du gouvernement.
À la question de savoir s'il y aura de nouvelles restrictions dans l'immédiat, Gabriel Attal répond: "Si nous considérions que des mesures de freinage supplémentaires étaient nécessaires, nous les aurions déjà annoncées aux Français". Avant de préciser que le gouvernement procède à une "réévaluation régulière" sur ce sujet. "Nous réévaluerons la situation sanitaire" lors du prochain Conseil des ministres, prévu lundi, à la lumière de la situation chez nos voisins déjà touchés par le variant Omicron.