L'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Île-de-France a annoncé le premier cas confirmé de variole du singe chez un enfant scolarisé en école primaire. Il a été pris en charge et ne présente aucun signe de gravité. Dans ce même communiqué, l'ARS assure avoir "débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant."
Selon les premières constatations, un cas probable a été identifié dans la même fratrie, et des mesures ont été prises en collaboration avec l'Éducation nationale, dont la diffusion d'un message à l'adresse des parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant.
Il est conseillé à ces derniers de surveiller l'apparition de symptômes et de solliciter le 15 en cas de besoin ou de se voir proposer une consultation afin de faire bénéficier à l’enfant d’une vaccination si elle est jugée nécessaire par un médecin. Il est également notifié qu'"aucune mesure n’est donc nécessaire pour l’enfant (ni isolement, ni adaptation des activités) ni pour les autres membres de la famille" en l'absence de symptômes.
Auparavant en Île-de-France, le virus n'avait touché que des adultes (330 cas confirmés par Santé Publique France au 23 juin à 14h dont 227 en Île-de-France).
Les cas rapportés en France et en Europe sont survenus jusqu’à présent chez des adultes jeunes majoritairement, et sont bénins. La variole du singe ("monkeypox" en anglais), dont la flambée frappe une quarantaine de pays, se traduit d'abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée.
La maladie, jusqu'alors contenue dans une dizaine de pays africains, guérit d'habitude spontanément après deux à trois semaines.