Une des otages vient d'être libérée indemne (CNews). L'auteur des faits est «connu localement pour avoir des troubles psy», pour son «instabilité», ainsi que plusieurs troubles à l'ordre public. Il a demandé à «parler au ministre de la Justice», Éric Dupond-Moretti. «À la suite de la prise d'otage dans le 12e arrondissement, le ministre a évidemment faire savoir aux négociateurs qu'il se tenait à leur disposition», a indiqué l'entourage du garde des Sceaux.
Un homme muni d'une arme blanche, connu pour souffrir de troubles psychiatriques, a pris en otage lundi deux femmes dans une boutique du XIIe arrondissement de Paris, a-t-on appris de source policière, qui écarte a priori la piste terroriste.
Le preneur d'otages, "âgé d'une cinquantaine d'années", retient les deux femmes "dans un bazar quincaillerie" de la rue d'Aligre, dans le quartier de Bastille. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la préfecture de police a été dépêchée sur place, a-t-on précisé de même source.
L'homme, "connu localement pour avoir des troubles psy", a demandé à "parler au ministre de la Justice", Eric Dupond-Moretti, a ajouté la source policière.
"A la suite de la prise d'otage dans le 12e arrondissement, le ministre a évidemment faire savoir aux négociateurs qu’il se tenait à leur disposition", a indiqué l'entourage du garde des Sceaux. Les différents accès à la rue d'Aligre étaient bloqués par des policiers et le périmètre était également sécurisé par des militaires de la force Sentinelle déployés dans le cadre du plan Vipirate, selon un journaliste de l'AFP.
Une enquête a été ouverte notamment du chef de "séquestration" et a été confiée au commissariat du 12e arrondissement, a confirmé le parquet de Paris. "Selon les premiers éléments de l'enquête, deux personnes seraient retenues contre leur gré au sein d'un commerce", a ajouté le parquet.
Les accès sont bloqués "entre le Faubourg Saint-Antoine et la rue Crozatier", selon un habitant du quartier interrogé par l'AFP, précisant qu'un hôtel a fermé ses portes. Une dizaine de voitures de police, des motards, des militaires de Sentinelle et le camion de la BRI ont été mobilisés, a ajouté ce témoin.