Affaire Delphine Jubillar : Son compagnon placé en garde à vue ce mercredi
16 juin 2021 à 13h42
Selon Le Parisien, le mari de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar, a été interpellé aujourd'hui sur son lieu de travail dans le secteur d'Albi. Il a ensuite été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, "sur commission rogatoire des deux juges d’instruction chargées des investigations ouvertes pour « enlèvement et séquestration »". D'après nos confrères, "plusieurs incohérences sont apparues entre, d’un côté, le récit de la nuit de la disparition développé par Cédric Jubillar et, de l’autre, certaines constatations techniques et témoignages recueillis".
Selon les enquêteurs, une dispute aurait éclaté entre le couple la nuit du drame après une discussion au sujet de leur avenir. "Il apparaît que la jeune infirmière se préparait à quitter son compagnon et le domicile familial à très brève échéance, et aurait pu lui annoncer ce soir-là", ajoutent nos confrères. La garde à vue de Cédric Jubillar peut durer 48h. A l'heure actuelle, le corps de l'infirmière âgée de 33 ans n'a toujours pas été retrouvé.
La disparition aussi mystérieuse qu'inexpliquée de Delphine Jubillar, juste avant Noël, continuait d'intriguer proches et enquêteurs à la recherche de cette infirmière de 33 ans, vue pour la dernière fois dans sa maison du village de Cagnac-les-Mines, près d'Albi. Le jeudi 16 décembre à l'aube, c'est son mari, Cédric Jubillar, qui alerte les gendarmes de la disparition inquiétante de son épouse et mère de leurs deux enfants, un garçon de 6 ans et une fille d'un an et demi.
Selon le témoignage de son mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison vers 23h00, le mercredi 15 décembre, pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d'un manteau blanc et munie de son téléphone portable. Les chiens retournent à la maison sans elle, selon le mari. Réveillé vers 04h00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se rend compte de l'absence de son épouse et téléphone à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu'elle peut se trouver chez l'une d'elles, en vain, selon une source proche de l'enquête. Puis il compose le 17.
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