CARLOS GOHN l'ex patron de Renault est au Liban. il a quitté le japon sans autorisation
31 décembre 2019 à 06h09
L’ex-patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a confirmé tôt ce matin dans un communiqué se trouver au Liban après avoir quitté le Japon où il est sous le coup de quatre inculpations: “Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité”, a-t-il écrit, selon ce document transmis par ses porte-parole:
“Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine”, ajoute-t-il.
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Carlos Goshn déclare dans un communiqué qu'il ne restera pas "otage du système judiciaire japonais faussé". Il s'exprimera la semaine prochaine dans les médias. "Le système judiciaire japonais rejette les droits humains basiques dans une violation flagrante des obligations légales du Japon" ajoute-t-il avant de se réjouir de pouvoir à nouveau communiquer librement avec les médias.
Selon le Financial Times, Carlos Ghosn ne se trouvait plus sous le régime de résidence surveillée auquel il était jusque-là assujetti, sans déterminer si Ghosn a pu trouver un accord lui permettant de quitter le territoire japonais ou s'il a réussi à s'échapper.
Le Wall Street Journal cite de son côté une source qui affirme que l'architecte de l'alliance Renault-Nissan a pris la fuite. Carlos Ghosn a prévu de tenir une conférence de presse depuis le Liban dans les prochains jours, a indiqué le Wall Street Journal.
Carlos Ghosn est sous le coup d'une assignation à résidence depuis sa deuxième sortie de prison le 25 avril. Il avait été libéré sous caution après 130 jours de détention. Il n'avait pas le droit de contacter sa femme, il est désormais à ses cotés.
L'ex-patron de Renault-Nissan était tombé de son piédestal lors de son arrestation surprise le 19 novembre 2018.
Carlos Ghosn est entré légalement au Liban, où il ne sera pas inquiété par la justice, a fait savoir la Direction générale de la sûreté générale, citée par l'agence de presse libanaise NNA. Une source avait déclaré que le Liban traitait Carlos Ghosn, arrivé lundi à Beyrouth, conformément aux «accords internationaux». L'un de ses avocats au Japon a pourtant déclaré à la presse que les trois passeports de Carlos Ghosn, qui possède les nationalités française, libanaise et brésilienne, étaient toujours aux mains de ses défenseurs.
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