Gilbert Rozon acquitté de viol et d’attentat à la pudeur
15 décembre 2020 à 21h35
« Je ne peux pas privé l’accusé du doute raisonnable », a dit la juge Mélanie Hébert en scellant le sort du fondateur de Juste pour rire. En définitive, la magistrate a eu un « doute raisonnable » concernant ce qu’il s’était passé lors de la fameuse soirée où la plaignante s’était retrouvée seule avec le magnat de l’humour déchu, à l’époque où il était moins connu.
Avant le verdict, la plaignante a de demander la levée de l’interdit de publication sur son identité, avant que la juge ne rende sa décision. Il s’agit d’Annick Charrette, secrétaire générale-trésorière de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN).
Selon le récit de la femme, qui avait alors 20 ans, Rozon l’avait invitée en discothèque. Par la suite, ce dernier avait trouvé un prétexte pour l’emmener dans une maison, où il lui a fait des avances. La femme a refusé et sous l’insistance de Rozon, elle se serait débattue. La victime est ensuite allée dormir, et c’est pendant son sommeil que Rozon serait entré dans la chambre pour la violer.
La victime alléguée de Gilbert Rozon s'appelle Annick Charette.
— Yves Poirier (@poirieryvesTVA) December 15, 2020
Elle vient d'accepter la levée de l'interdiction de publication.
Elle va s'adresser aux médias tantôt.@tvanouvelles pic.twitter.com/boQiWxvHLY
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