Des manifestations comme celle de Tommie Smith et John Carlos, qui avaient levé leur poing ganté de noir sur le podium des Jeux Olympiques de Mexico, n’existeront plus, ou en tout cas pas à Tokyo. Le CIO a annoncé ce jeudi que les athlètes auront interdiction de protester sur les podiums et les terrains de sport des Jeux olympiques de Tokyo et des Jeux d’hiver de Pékin.

« La majorité des athlètes participants ne pense pas qu’il soit approprié pour des sportifs d’exprimer des vues personnelles pendant la cérémonie d’ouverture, sur le podium ou sur un terrain de sport », a indiqué le CIO dans un communiqué. « Les personnes interrogées tendent à penser qu’il est approprié que les athlètes manifestent ou expriment leurs opinions dans les médias, lors de conférences de presse et dans les zones mixtes », ajoute-t-il.

Une consultation auprès de 3 547 athlètes de 185 pays autour de l’article 50 de la charte olympique a été lancée. Celui-ci stipule qu’« aucune sorte de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans les stades, sites ou autres zones olympiques »Et plus des deux tiers des sportifs interrogés ont jugé qu’il n’était « pas approprié de manifester ou d’exprimer son point de vue » sur le podium, sur un terrain ou lors de cérémonies officielles, a indiqué le Comité international olympique.

Le CIO n’a pour l’instant pas révélé les sanctions en cas de violation de la règle.