Pour Gerald Darmanin : "Il y a beaucoup de donneurs de leçons, mais aussi peu de gens qui prennent le risque que prennent les policiers et les gendarmes"
30 novembre 2020 à 19h51
Pour Gerald Darmanin : "Il y a beaucoup de donneurs de leçons, mais aussi peu de gens qui prennent le risque que prennent les policiers et les gendarmes"
Gérald Darmanin s'explique devant l'Assemblée Nationale: "Des actes inqualifiables ont été commis par ceux qui portent l'uniforme de la République, ça a été le cas dans le 17e arrondissement de Paris. Ces personnes ont été suspendues. J'ai souhaité qu'elles soient révoquée et vous l'avez dit, une enquête judiciaire est en cours et je m'en félicite. Les personnes qui utilisent de façon disproportionnée la force que le peuple met à disposition de ceux qui ont la violence légitime doivent être sanctionnées et n'ont rien à faire dans la police nationale ou dans la gendarmerie nationale. Il y a beaucoup de donneurs de leçons, mais aussi peu de gens qui prennent le risque que prennent les policiers et les gendarmes tous les jours.
Etre policier le soir, dans des quartiers difficiles, dans des situations difficiles, ça demande une formation initiale plus importante. C'est ce que j'ai proposé au président de la République cet après midi. Il faut recréer un corps intermédiaire d'encadrement plus nombreux auprès des policiers et des policiers et des gendarmes sur le terrain.
Gérald Darmanin rappelle que sur les 15 dernières années, "les manifestations sont de plus en plus nombreuses, et elles sont de plus en plus violentes".
Et de pointer du doigt une autre "erreur" de son ministère, commise durant les affrontements avec les gilets jaunes (sous l'égide de Christophe Castaner): celle d'avoir "envoyé des policiers dont le métier n'est pas le maintien de l'ordre faire du maintien de l'ordre."
Et de défendre le préfet Didier Lallement: "Le préfet Didier Lallement a un patron, il se trouve que c'est le ministre de l'Intérieur. Je n'ai ni amour ni haine du préfet Lallement. Il ne m'a jamais menti, il dirige l'un des postes les plus difficiles de France, et j'ai constaté qu'il ne faillit pas à ses fonctions. S'il y a quelqu'un à attaquer, c'est le ministre de l'Intérieur".
"Il a toute ma confiance, il fait des choses extrêmement difficiles et je ne suis pas de ceux qui tirent dans le dos des gens, surtout quand ils sont en difficulté."
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